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This morning is difficult, hard to get out of my sleeping bag. I know this day is going to be terrible as I have to walk a lot on sealed road. It’s starting, the asphalt get hot it’s a strain for my feet and knees. Anyway, the landscape is beautiful and I know I will in the forest soon.
After this 20 km along the road, I’m exhausted but I really want to cross this forest that is the land of a Maori Don Waetford, it’s private land, so I’m not allowed to picth my tent. Climbing sharply, this track kill myself bit per bit, tired I lead myself astray and take a wrong path. I don’t have any choice the night is coming, I check my GPS, I think I could make it. After following a fence doing down hill and trying to find a path between the fence and the bush, I get my feet wet in a muddy stream. Finally, I reach a road. I find a house with light, I don’t have anything to loose. I go through the gate and ask the owner if I can stay for the night in his garden. With a big smile, he answer me you can sleep everywhere on this land. I introduce myself and ask his name, he answer me “Don”.
Ironic, I run all day long not to sleep on his land and here I am asking if I could stay his garden.
He made me a beautiful coffee and we had a chat about maori’s culture and his roots.

Ce matin n’est pas des plus facile. J’ai du mal à sortir de mon duvet. Je suis conscient que cette journée va être longue et pénible puisque la majeure partie du chemin que je vais emprunter n’est qu’asphalte. Et voilà, ça commence, le goudron et déjà bouillant. Je sens mes pieds gonflés et cette sensation me draine toute mon énergie. Mais ça n’est pas si terrible, le paysage reste somptueux et me redonne le sourire, dans tout les cas je vais rapiddemment atteindre la fôrèt.
Après une vingtaine de kilomètre à parcourir les routes, je me sens épuisé. Mais je me dois de traverser cette fôrêt. Toutes ces terres appartiennent à un Maori du nom de Don Waetford, étant une propriété privée je ne peux pas planter ma tente où bon me semble, ce qui me pousse à continuer.
Le terrain est assez raide, et je n’arrête pas de me prendre de pleine face des toiles d’araignée, à cour d’énergie je me laisse dérouter sur un chemin semblant plus simple. Ce n’est que plus tard en vérifiant sur mon GPS que je réalise mon erreur. Il est trop tard pour faire demi-tour la nuit tombe déjà, je dois continuer. Ce chemin m’oblige à longer une barrière, frayant mon chemin entre des fils barbelés et une fôrét très dense. J’atteins alors une sorte mare boueuse que je traverse trampant mes chaussures. Enfin sur la route, heureux d’être finalement sur une bonne route goudronnée.
Sur ma route, je tombe sur une maison encore éclairé, je tente ma chance. Je rentre dans le jardin et un maori me reçoit avec un grand sourire il m’offre de rester pour la nuit dans son jardin. Je me présente et me donne son nom, vous ne devinerez jamais, ce gars qui m’offre si gentiment de dormir dans son jardin s’appelle Don. Je viens de passer trois bonnes heures à bout de souffle, courant pour ne pas dormir sur ses terres et voilà que je me retrouve à planter ma tente dans son jardin. Quelle ironie…
Il m’a fait un fabuleux café et a pris le temps de me raconter l’histoire de sa famille.